Amicale de triathlètes auvergnats

Aujourd'hui, les nageurs travaillent spécifiquement le haut ou le bas du corps, cela permet de cibler ses faiblesses, et surtout de mieux se concentrer sur sa nage, ainsi,
en utilisant un pullboy:
      -on accentue le travail du haut du corps
      -on économise l'énergie consommée par les jambes (30% des besoins en oxygène)
      -on mobilise son esprit pour corriger ses défauts techniques

en utilisant une planche:
      -on tend à faire diminuer la consommation d'oxygène en rendant les battements "familiés"
      -on peut travailler la respiration et la position de la tête dans l'eau

De plus, il faut prendre le temps de corriger sa nage, quitte à faire peu de mouvement de bras, afin que le geste devienne familier et que l'on puisse le reproduire à plus grande vitesse ensuite. Plus la vitesse augmente et plus les défauts de nage s'accentuent, on pourra les corriger à l'aide des éducatifs suivants:
(pour le trajet aérien des bras)    -rattrapé avant
                                               -touché épaule
                                               -bras tendus

(pour le trajet aquatique et la prise d'appuis)   -nage water polo
                                                               -rattrapé cuisse
                                                               -poings fermés
                                                               -petit grand chien
Il faut alterner ces exercices avec un retour en nage complète afin que le travail soit transféré vers la nage habituelle. On y gagne beaucoup plus (surtout en tri) que lors des séries longues et de vitesse où l'on répète les mêmes erreurs, car plus on les répète, plus elles sont dures à oublier...

Ce qui devait être une nouvelle expérience pour beaucoup (tri en équipe) n'a finalement pas aboutit, on s'est en général fait une raison, mais je crée le post afin que Gillou se lâche, il a pas encore digéré le réveil à 6h30 de dimanche dernier!

(Cet article a pour but de présenter l'influence de l'état du coeur sur les performances sportives)
        Le coeur permet d'envoyer de l'oxygène aux muscles via tout un réseau de capillaires, et va donc réagir à la demande d'oxygène faites par les muscles en se contractant plus ou moins vite (je n'entre pas dans les détails et reste évasifs sur le rôle de chaque ventricule), c'est la Fréquence Cardiaque. Or le débit cardiaque= Fréquence cardiaque x Volume d'éjection systolique. La fréquence cardiaque maximale étant très peu déterminée par l'entrainement mais plus par l'âge et le sexe du sujet (plus l'influence de la génétique), on va essayer de développer le volume d'éjection systolique (VES) et donc le coeur par le biais de l'entrainement afin de maximiser les performances:
    -A 60% de la FCmax, le niveau d'activité est faible, cependant le VES est max, on contribue ainsi à muscler le coeur.
    -D'après la formule citée du débit cardiaque, on peut en déduire que dans des conditions normales, une FC de repos faible correspond à un VES important. On peut donc évaluer son "endurance fondamentale" en fonction de cette FCrepos.
    -Une forte variabilité de la FC peut être le signe soit de fatigue (stress ou effets immédiats de l'entrainement) soit d'un VES faible.
Il est donc conseiller pour un entrainement optimum de commencer par évoluer à un pourcentage de la FCmax aux alentours de 60% afin de développer son muscle cardiaque.

    La deuxième partie de l'entrainement consiste à repousser le seuil anaérobie et augmenter le temps de soutien à VMA ou PMA et donc, à évoluer à des FC plus importantes: c'est le travail spécifique.

  Evaluation du système aérobie:

   Course à pied:- Test cooper 2400m

                      - Course de navette, vameval

On obtiendra les seuils ventilatoires en mesurant la FC lors de ces test, les 2 seuils correspondants aux 2 points de rupture dans l'évolution de la FC.

(ref:http://www.staps.uhp-nancy.fr/foad_natation/physiomusculaire/13_cardio_exe.htm)